QUELQUES PRATIQUES POUR ARRETER LA PROPAGATION DE L’INFOX OU FAKE NEWS.
Publiée par Daddy Makasi
Publiée le
En résume, avant de croire ce qu’on lit sur internet, vérifions d’où provient l’information et à qui elle profite. Les fausses informations ressemblent souvent à des vraies. Les reconnaitre, ça demande de la pratique professionnelle.
QUELQUES PRATIQUES POUR ARRETER LA PROPAGATION DE L’INFOX OU FAKE NEWS.
Alors que nous sommes inondés d’informations en continu, il revient aux journalistes, entreprises et au grand public de distinguer plus facilement le vrai du faux…
Dans ce combat contre l’infox(les fake news), quelques comportement sages vont nous aider à mettre fin à sa propagation. Le rôle des réseaux sociaux serait de dénoncer et combattre les fake news.
Les réseaux sociaux ont un rôle primordial à jouer dans la non-prolifération de ces fausses informations, en mettant en place des nouveaux processus de vérification de ces nouvelles et autres actualités, largement partagées sur les plateformes.
C’est le cas notamment de l’entreprise Facebook. Cette dernière, qui fut mise en cause pour avoir été l’un des deux principaux canaux de distribution des fake news (avec Twitter) lors des élections américaines, est devenue la première entreprise à tenter de mettre en œuvre une solution, avec notamment les « fact-checkers » (vérificateurs de faits) qui font leur apparition sur nos fils d’actualité en 2017.
Ainsi les 1,73 milliards d’utilisateurs quotidiens du réseau social, ont la possibilité de signaler certains contenus qu’ils jugent faux, erronés ou indésirables.
Par exemple : La desinformation intentionelle sur l’anti-campagner des se faire vacciner contre le vaccin contre la covid 19, le vaccin contre Ebola, etc.
De nombreux organes de presse ont aujourd’hui leur rubrique de fact checking et aujourd’hui beaucoup de technologies d’analyse de données sont à disposition, qui permettent de vérifier les informations et les sources et, de traquer les manipulations, comme : le text mining, l’analyse des sentiments, la catégorisation automatique, le deep Learning (sur les images mais pas sur les concepts).
Nombreuses sont les entreprises qui ont travaillé sur le sujet et ont apporté des solutions. On peut citer notamment Google, qui dès 2015 a présenté une nouvelle méthode permettant d’attribuer un score aux pages web en fonction de la précision des faits qu’elles présentent.
Cette technologie vise à comprendre le contexte d’une page internet sans utiliser de signaux tiers tels que des liens.
Éducation comme une solution indispensable pour lutter contre les fake news.
C’est aussi une affaire de comportement et de responsabilité collective.
Comportement des populations : il est indispensable de se concentrer sur l’éducation des plus jeunes, de les informer afin de développer l’esprit critique, d’apprendre à décrypter les messages, textes, posts et autres images qui sont douteuses. Disons que c’est le rôle des parents, c’est aussi le rôle de l’école, alors que certains établissements scolaires, pionnier en la matière, le font déjà.
C’est aussi une responsabilité des politiques : Ils ont un rôle majeur à jouer.
Ils doivent travailler de concerts, fixer des règles et mettre en place des bonnes pratiques. Par exemple informer et alerter les populations, dompter les entreprises des moyens pour lutter contre les fake news afin de mieux les identifier, les localiser et, d’en limiter la propagation.
Daddy Makasi
Kenya
Enseignant(e)
- Traduction & interprétation—
- Linguistique & littérature