Atelier Jeanne Mayer - Comment raconter une histoire documentaire ?
Publié par Une fois, une voix
Dernière mise à jour le
La ressource en bref
Niveaux : B1, B2, C1, C2
Documents et liens
Les conseils de Jeanne :
-
Le documentaire part du réel, mais ne se contente pas d'informer. Il y a un point de vue, une forme, une manière de raconter particulière.
-
Un documentaire peut se construire à partir de différents matériaux sonores : témoignages, archives, "micros" (ou voix off), situations, décryptages, lectures, dialogues, habillage (musique, ambiances).
-
Pour le concours, vous avez 15 min, ce qui vous laisse le temps d'associer 2 témoignages, ou 1 témoignage et d'autres matériaux sonores, par exemple. Il ne faut pas trop s'éparpiller.
-
Avant toute chose, il faut trouver un angle : en partant du thème du concours, vous allez réfléchir à un sujet plus précis, puis resserrer encore pour trouver un angle singulier, qui vous permettra de raconter une histoire.
-
Un bon angle, c'est un angle précis, qui vous intéresse réellement. Il ouvre différentes questions, il pousse à la réflexion plutôt que d'apporter des réponses.
-
Avant de se lancer à l'aveugle, il faut connaître parfaitement son sujet : lisez, écoutez, regardez tout ce que vous pouvez.
-
Pour se préparer avant le tournage, on peut déjà réfléchir aux sons qu'on aimerait obtenir, à la structure de son futur podcast. On peut aussi faire une "pré-interview" avec les personnes qu'on souhaite interroger.
-
Un bon témoignage, c'est quelqu'un qui a des choses à raconter, quelqu'un qui vous intéresse personnellement, mais aussi quelqu'un qui a envie de témoigner !
-
C'est bien que l'on entende la personnalité de la personne qui témoigne : si elle est drôle, ou "grande gueule", ou timide, par exemple, cela donne du caractère au podcast.
-
Les ingrédients d'un documentaire captivant ? Des personnages émouvants, une histoire et pas seulement un sujet, une situation qui évolue...
-
Chaque élément sonore contribue à donner une tonalité au podcast et influence la narration : le ton de votre voix, les habillages sonores choisis... Même les expressions du visage de la personne qui parlent s'entendent.
-
Au montage, il faut penser aux silences, qui permettent à l'oreille de respirer, d'assimiler ce qu'on lui raconte.
Une fois, une voix
Partenaire France