Féminisme en langue française : l'écriture inclusive
Publiée par Laurie-Anne Pecqueux
Mise à jour le
Explorer l’écriture inclusive en français
La ressource en bref
Thème : FLE - Culture et société
Niveau : B1
Catégories : Égalité et inclusion, Actualité et autres questions de société
Publics : Adolescents (11-14 ans), Grands adolescents (15-18 ans), Adultes
Compétences : Compréhension orale, Compréhension écrite, Production écrite, Production orale
Documents et liens
Objectifs :
- Situer l’écriture inclusive dans les usages contemporains du français et le débat public ; relier langue et représentations (féminin/masculin).
- Repérer et employer les procédés courants (mots épicènes, doublets, point médian, accords/accord de proximité) ; enrichir le lexique de l’argumentation.
Sujet à la fois grammatical et sociétal, l’écriture inclusive permet d’interroger la dynamique féminin/masculin en français tout en travaillant compréhension, production et argumentation.
La séquence propose : mise en route, vidéo courte d’actualité (écoutes guidées), repérage des procédés (mots épicènes, doublets, accords de proximité, féminisation des noms de métiers/fonctions, reformulations neutres), ateliers de réécriture (consignes, annonces, mini-bios) et débat réglé sur les effets/limites selon le public et la situation de communication. Une production finale (mini-charte de classe ou infographie “bonnes pratiques de lisibilité”) consolide les acquis, avec fiches élève/prof (consignes pas à pas, exemples, critères).
Contexte France (2025) & légitimité
À ce jour, l’écriture inclusive n’est pas interdite par une loi générale : son usage dépend des lignes éditoriales des institutions/organisations. Dans l’enseignement scolaire, une circulaire nationale proscrit l’emploi du point médian et privilégie la lisibilité (féminisation des noms de métiers/fonctions, périphrases, épicènes, doublets non typographiques). En pratique, on adapte donc les choix d’écriture au cadre local.
