Les équivalents français à LOW COST (par la Commission d'enrichissement de la langue française)
Publiée par Sandrine Martin
Mise à jour le
Recommandation sur les équivalents français à donner à l'expression low cost
Le principe de la stratégie low cost est de reconsidérer la structure des coûts d’un produit ou d’un service en s’attachant à mettre à la disposition des clients leurs seules fonctions essentielles.
Cette stratégie s’appuie sur une analyse de la valeur pour les consommateurs de tous les composants d’un produit ou d’un service, incluant les accessoires et les prestations complémentaires. Elle permet de proposer des prix moins élevés que ceux des concurrents grâce à la réduction ou à la simplification de ces composants.
Dans le secteur des services, un exemple courant est celui des compagnies aériennes, dont la stratégie low cost agit directement sur le coût du transport, certaines prestations étant proposées en option.
Dans le secteur industriel, celui de l’automobile par exemple, il s’agit en outre de revoir complètement la conception et la fabrication du produit, en réutilisant certains éléments dont le coût est déjà amorti ou en y associant, dès l’origine, les fournisseurs pour réajuster en permanence les caractéristiques du produit.
La Commission d’enrichissement de la langue française recommande donc d’utiliser les expressions françaises « à coûts réduits » ou « à bas coûts » à la place de low cost.
En revanche, lorsque des entreprises proposent des prix bas en réduisant uniquement leur marge ou commercialisent des produits bas de gamme, elles ne pratiquent pas une stratégie à coûts réduits. On peut alors parler d’un produit ou d’un service « premier prix », « à prix réduit », « à prix cassé », « à bas prix », « bon marché », « économique » ou « vendu à prix d’appel ».
Commission d'enrichissement de la langue française
Voir le terme coûts réduits (à)
Voir le terme compagnie à bas prix
Lien : Télécharger la recommandation
Un besoin de termes français…
Pour demeurer vivante, une langue doit être en mesure d’exprimer le monde moderne dans toute sa diversité et sa complexité.
Chaque année, dans notre monde désormais dominé par la technique, d'innombrables réalités nouvelles apparaissent, qu’il faut pouvoir comprendre et nommer.
En effet, les professionnels doivent pouvoir communiquer dans leur langue de façon précise, les traducteurs traduire correctement en français les textes techniques, les citoyens s’approprier ces réalités, souvent très complexes, dans leur langue.
Certes, le français est bien vivant et l’adaptation de son vocabulaire aux évolutions du monde contemporain se fait en grande partie directement, dans les laboratoires, les ateliers ou les bureaux d’étude.
Mais pour éviter que, dans certains domaines, les professionnels soient obligés de recourir massivement à l’utilisation de termes étrangers qui ne sont pas compréhensibles par tous, la création de termes français pour nommer les réalités d’aujourd’hui doit être encouragée et facilitée : la production terminologique en français est donc un impératif.
C’est pourquoi, depuis près de cinquante ans, les pouvoirs publics incitent à la création, à la diffusion et à l’emploi de termes français nouveaux.
Sandrine Martin
Référent Chine
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